L'église du bourg
Église paroissiale Saint-Michel (XIIe siècle) remaniée aux XIVe et XVIe siècles.
L'église en elle-même est inscrite aux monuments historiques, et une partie du mobilier ecclésiastique qu'elle renferme est classé aux monuments historiques : gradin, tabernacle, retable du XVIIe siècle et maître-autel.
La cloche, qui date de 1807, a été fondue avec le bronze des canons enlevés aux Autrichiens par Napoléon Ier lors de la victoire d'Austerlitz, le 2 décembre 1805.


Le Prieuré de Merlande
Le "lieu" de Merlande fût donné au début du XIIème siècle par l'évêque de Périgueux à l'abbaye de Chancelade, qui y bâtit, tout près d'une source, et sans doute dans les années 1140-1145, une église dédiée à Saint Jean Baptiste.
Celle-ci fut prolongée dans la seconde moitié du XIIème siècle par une nef à deux travées, initialement voûtées de coupoles. La première travée, détruite, fut alors voûtée d'un berceau brisé.
La chapelle primitive, rectangulaire, présente quinze chapiteaux, répartis avec un grand soin, d’une exceptionnelle qualité et richesse décorative, tous situés à hauteur des yeux du visiteur. Ils sont ornés d’animaux fantastiques, dont de nombreux lions et griffons, symboles des forces du mal, et de décors géométriques ou de végétaux. Le sculpteur a utilisé diverses sources d’inspiration prises dans différentes régions, dont la Saintonge.
La série de modillons extérieurs, sans doute contemporaine de la construction du chevet, est tout aussi notable. Lions et têtes humaines composent l’essentiel des images.
Des éléments ou des traces de fortifications des XIVe et XVe siècles (chambre de défense, mâchicoulis, canonnières, archères, fossés) sont visibles un peu partout. La tour fortifiée visible au nord de l’église a été élevée au XVIe siècle, après les destructions des Protestants.
Une crypte, inaccessible, existe sous le chœur. La cuve baptismale placée à l’entrée est romane. Le clocher fut démoli au XIXe siècle.
Vendu comme bien national, le prieuré, en grande partie détruit, ne conserve plus que le logis du prieur, du XVIe siècle, flanqué d'une tour circulaire bordée par des fossés.
Le petit patrimoine
La commune recèle du petit patrimoine visibles aux détours des sentiers.
- les lavoirs du Bourg, des Reyssoux ou encore des Places,
- les puits du Bourg et du Pouzat.

Patrimoine naturel : Les zones protégées :
Le territoire communal présente des zones protégées. Deux sont des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de type I :
- au nord-est de la commune, en limite de Château-l'Évêque, sur une zone de trois kilomètres de long pour 500 mètres à un kilomètre de large, la forêt de chênes de Feytaud ;
- Au sud-ouest, sur une mince bande de 200 à 300 mètres de large pour deux kilomètres de long comprise entre la commune de Léguillac-de-l'Auche et la route départementale 710, la forêt de la Faye présente un massif composé principalement de chênes pédonculés.
Deux autres correspondent à des sites de superficies restreintes :
- le site classé de Merlande s'étend sur 100 hectares autour du Prieuré de Merlande ; et un cahier d’orientation du vallon de Merlande a été élaboré par la DREAL (Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement) en 2024/2025 ;
- Sur trois hectares, le site du bourg est inscrit autour de l’église St Michel.

L'ancienne décharge de Lansinade :

Jusqu’en 1996, la commune de La Chapelle Gonaguet abritait une décharge servant à plusieurs communes de l’agglomération. L’enfouissement des déchets ménagers se faisait sur un terrain appartenant à la commune de Périgueux, au lieu-dit Lansinade, sur près de 58 hectares.
Ce terrain, inexploité, a connu un renouveau grâce à un projet mené par la commune de Périgueux en concertation avec le Grand Périgueux et la municipalité de La Chapelle Gonaguet. En effet, de par sa surface plane ou en légère pente orientée sud et son ensoleillement intéressant, le site accueille depuis le printemps 2020 une centrale photovoltaïque alimentant près de 7000 foyers (hors chauffage).
Outre le côté environnemental de cette revalorisation d’un terrain délaissé et non entretenu, il est important de noter que d’un point de vue économique, le projet représente un investissement important, financés par l’entreprise Urba34, avec des retombées économiques locales lors de la construction, de l’exploitation et en taxes pour les collectivités locales.